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Voilà le résumé des 6h de Tarbes !
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Cyclo - Solex
Écrit par Producteam   
Vendredi, 01 Mai 2009 21:48

Commençons par le début…

Prépa de la machine de guerre la semaine avant la course : départ du cadre nu

Montage de l’allumage électronique du proto.

Premiers tours moteur en milieu de semaine, pas convainquant…ça prend pas les tours et des flammes sortes par le carbu et l’échappement… preuve est faite qu’un solex ça pète le feu.

Après maintes et maintes tentatives de réglage de l’allumage, le solex crache toujours les flammes…changement du cdi, de la bobine, du volant complet…rien n’y fait…on est vendredi soir…

 

Samedi matin essai de volume de compression, rien de plus…

En dernier recours, samedi après midi, je me dis que j’ai trop de croisement de diagramme …on redémonte avec Lolo pour baisser le cylindre , passage du Dremel, disque gradué : résultat identique…

 

Il est 3h du matin, le camion n’est pas chargé…on fait quoi ? Bé…grosse réflexion-dépression…

Sur les conseils nocturnes de Pierrot, on arrache le volant électronique MBK pour remonter le volant solex origine…MIRACLE ! … ça tournicote !!

On charge le camion et on se couche : 4H30…nos compagnes sont ravies…

 

Réveil 7H, plutôt rude.

 

On monte dans le camion direction Tarbes, la route est longue, très longue. Le radio cassette débite du Dire Strait, ou encore la célèbre Kompil Légobi

 

Pluie à Lannemezan, on craint le pire.

 

Finalement, la piste est humide mais sèchera vite, ciel couvert toute la journée sans pluie : ouf, sauvé.

Nous aurons même un peu de soleil en fin de journée.

 

Caroline et Clémentine nous rejoignent avec le ravitaillement vers 11H.

 

Entre temps, Pierrot nous a rejoint sur les paddocks et nous tentons de remonter un poil les diagrammes, faut pas déconner non plus, on va pas en rester là !

Finalement si…le solex n’en veut pas…

Redémontage et remontage pour la enième fois en 2 jours, et appel pour les essais : on fini de remonter le haut moteur et on arrive !

C’est parti ! on va labourer la piste avec nos pédales !

Pas terrible quand même : 45KM/H en pointe, presque sans pédaler…

Lolo apprend vite qu’il ne faut pas pédaler quand on met de l’angle : l’arrière se lève illico dès que la dite contrevenante rencontre le bitume.

 

20 minutes d’essai, trop tard pour apprendre à Lolo à régler la carburation en roulant. Je parle de la sonde lambada paramétrable instantanément en fonction de la partie du circuit, des conditions atmo-pluvio-sphérique et de la vitesse de la lumière dans le carbu : j’ai nommé le starter !

 

Repas au calme avec les parents de Lolo qui nous ont rejoint.

Jéroumski, quelque uns de ses potes et Sylvain Michelotti ne tarderons pas à arriver.

 

Plein du réservoir de 2 litres grâce au derrick constitué d’un entonnoir, un vieux bidon plastique de 1L et d’un Pierre Laffineur.

 

 

12H30 : LA BOURRE

 

Départ type le Mans comme à l’habitude, je me place à l’antépénultième place, comme toujours.

Les machines sont alignées, les pilotes leur font faces de l’autre côté de la piste.

Le drapeau bleu/blanc/rouge est tendu bien haut, certains essayent de prendre un demi pas d’avance.

Le silence s’installe.

On est au départ d’une vraie course d’endurance !

Le drapeau se baisse, je cours aussi vite que je suis c…, aussi vite que je peux, pousse, lâche la cirette en même temps que je soude la poignée droite, saute sur mon destrier sans me faire élargir le bassin et enfin pédale (fil rouge de la course) pour finir de lancer le moulin à vent.

Première courbe : je suis parmi les 15 premier (sur 30) et 1° origine !!

Bon d’accord, ça n’a pas duré, mais quand même, c’était beau !

 

Les protos et super-protos me passe devant un à un mais les origines restent derrières pendant 2 ou 3 tours.

Je fais seulement 20 minutes de course et la bobine d’allumage lâche…

Puis le fil antiparasite est soupçonné lui aussi, en fait non, c’est la bobine de remplacement qui a des fuites…

Bref, on perd presque 1h.

 

Lolo prend son relais, se tire la bourre avec d’autres concurrents.

C’est très drôle, on se passe et repasse dans un respect total à des vitesses folles…du moins supérieures à 30km/h…

Nous enchaînerons les courbes et jouerons à celui qui prendra l’aspi de l’autre en pédalant durant presque toute la course. Un vrai régal masochiste !

 

Oui, presque, puisque nous avons soudé le roulement de bielle sur la bague du maneton…Lolo a pu repérer toutes les trajectoires du circuit en poussant le solex pour rentrer au stand …

Heureusement qu’un concurrent sympa nous a prêté la précieuse pièces en aluminium pour reprendre le départ.

 

Et nous reprenons notre manège avec les autres origines : que du bonheur.

 

Les 2/3 de la course sont passés, on touche les profondeurs du classement.

 

Dernier relais je déraille, une fois, deux fois, trois fois, quatre fois : persévérant mais quand même avec limite ! on vire la chaîne, je finirai sans pédaler, il y a une cirette ! (Verdict : roulement de pédalier détruit !)

Du coup, je perds mes avantages à la relance, mais certains concurrents m’attendent pour se tirer la bourre dans le virage suivant !

 

La course se fini à 18h30, il est temps, je commence sérieusement à fatiguer.

 

On tente de faire des burns de la roue avant, on range le matos en attendant la remise des prix.

Finalement, on a le temps de boire un coup. Les organisateurs, fatigués eux aussi, sont en retard.

 

On fini à la même place que le départ…mais on s’en fout, on s’est régalé, vraiment une très bonne journée entre potes !

 

On mangera sur place pour reprendre des forces et retour sur Aussonne.

 

La route est bien plus longue qu’à l’aller, Dire Strait passe pour la 4e fois, mais qui aura le courage de changer la cassette ?

Arrivée minuit, crevé mais heureux.

 

 

Bref, les seules choses qui ont tenu le choc sont les magnifiques plaques numéros réalisé par notre partenaire La Cordonnerie de L’Union et le camion de Jésus !

 

Un Grand Merci à François Chanu pour les numéros, à Jésus pour le camion, Pierrot pour la mécanique…et bien sûr Caroline et Clémentine pour l’intendance !

Ca m’a fait aussi très plaisir de voir quelques copains qui ont fait le déplacement pour nous voir pédaler.

 

 

Reste plus qu’à mettre ce moteur à la poubelle, trouver des pièces et faire un vrai moteur pour Toulouse le 17 mai !

 

A+

Vincent M

 

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